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Au détour du cimetière de Wihr
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Nous avons eu la curiosité de faire des recherches et voilà ce qui en résulte : François Reinhardt, imprimeur-inventeur, est né le 18 décembre 1769 à Huningue. Après des études chez les Jésuites de Colmar, il est attiré par la typographie. Doué d’un génie inventif, il construit une petite presse en 1786. Comme il s’intéresse aussi à la musique, il conçoit un projet de nouveaux caractères mobiles de musique et de procédés particuliers d’impression. Il s’associe à Strasbourg avec le stéréotypeur Sébastien Reithinger et fabrique les poinçons et les matrices des types destinées à la nouvelle imprimerie musicale. Ils conçoivent de faire stéréotyper les planches composées en caractères mobiles et de faire retoucher au burin les lignes de la portée dans le moule destiné à la fonte de la planche stéréotypée. Ils impriment leur premier ouvrage, des quatuors de Pleyel, en 1793.
Après le décès de son associé et le succès mitigé de son invention, F. Reinhardt renonce à la typographie pour faire du commerce à Paris. En 1817, il s’établit de nouveau à Strasbourg et fonde une imprimerie pour y réaliser en un seul tirage les lignes de portées et les queues des notes en encre pâle et tout le reste en encre noire brillante.Après un nouvel échec, il abandonne définitivement ses essais. Il décède à Antogast, pays de Bade, le 2 octobre 1834. Sur sa tombe (qui est sans doute un monument commémoratif plutôt qu’une tombe) figure aussi Rosalia Levêque (1791-1825), sa femme, décédée à Strasbourg. Sur la face droite : Marie Françoise Célestine Lambert (1828-1854) et Edouard Lambert, sous lieutenant du 46e régiment de ligne, décédé devant Sébastopol en 1855, à 22 ans. Ces deux personnes sont les petits-enfants de François Reinhardt.
La tombe de gauche est celle de Rosalie Reinhardt (1810-1896) (autre fille de François) et de son époux Dagobert Pougnet, conseiller à la cour Royale de Colmar. Ce couple habita Wihr-en-Plaine et c’est sans doute Rosalie qui a fait édifier le monument commémoratif à ses parents, soeur, beau-frère, neveu et nièce (enterrés probablement ailleurs).
Il serait intéressant de continuer les recherches en vue de savoir s’il y a des descendants de cette famille vivant encore dans la région.